Eclipse
Ô grand Roi, majesté du ciel d’été
Regarde, ce qui vient pour t’effacer
Regarde ! La lune vient te narguer,
Déjà elle commence à te troubler,
Et bientôt, elle t‘aura remplacé
Tu auras beau l’incendier, la lacérer
De tes rayons les plus ardents,
Elle en rira, jusqu’au dernier moment
Et quand, elle t’aura remplacé,
Accepte son baiser et tu seras libéré
Où, quand elle s’en ira loin
de toi
Et quand le doute, en toi, s’installera
Quand elle ne sera plus vraiment là
C’est seulement là, que tu comprendras
Que c’est pour toi qu’elle était là.
Et tu auras beau crier, pleurer et
hurler
Malheureusement, ton temps sera passé
Et dans les bras, de ton meilleur ennemi,
Elle se prélassera, amoureuse et heureuse
Avec la nuit noir, la lune se sera envolée
En les voyant batifoler, tu resteras
souriant
Affrontant avec horreur, leurs moments de bonheur
Et au fond de ton cœur, tu priras pour leur malheur
Il y a des éclipses tout les ans
Attends seulement le bon moment
Kare HESSE
Lumière
Lumière d’un matin d’hiver.
Sur la neige immaculée, tu sembles t’éveiller
Lacérant les ombres, de tes rayons dorées
Au milieu d’un ciel illuminé
Que seule l’aurore sait imiter
Lumière d’un soir d’hiver.
Sur la neige parsemée, tu sembles miroiter
Créant dans l’atmosphère, des ilots argentés
Au beau milieu d’un ciel bleuté
Que les étoiles semblent admirer
Lumière d’un matin d’été
Sur la plaine ondulée, tu viens te glisser
Sur les fleures subjuguées, tu viens te refléter
Au milieu d’un océan de rosée
Que ta nature inonde de beauté
Lumière d’un soir d’été
Sur la mer ondulée, je te regarde scintiller
Le vent, tendrement, rend le décor vivant
Au milieu des vagues de pluie colorées
Que la voie lactée attend de remplacer
Lumières des quatre saisons
Mouvantes et changeantes
Tu nous offres comme horizon
Une mélodie époustouflante
Par les couleurs de l’arc en ciel
Tu crées un domaine éternel
Peu importe les temps
Tu créeras toujours des sentiments.
Musique
La musique a ceci de féérique
et magique
Que les notes vrillent et vacillent
A travers les chansons et par delà le son
Jusque dans votre cœur, au rythme du batteur
Dans un chaos sans nom, au-delà
des créations,
L’association des images et des sons
Donne à la chanson, des effets de saison
Si subtil pour la raison, qu’elle laisse place à la
passion.
On voit dans le cœur, de tous les joueurs
Un sourire de bonheur, qui amuse les spectateurs
Et dans un roulement de velours, le son cristallin
Des instruments accordés, les faits soudain dansé.
Hôpital
Qu’y a-t-il de plus original,
Qu’une journée a l’hôpital ?
Certain disent, et c’est malin
Que l’hôpital serait malsain
Mais bizarrement, moi le dément,
Je le trouve divinement séduisant
Serait ce du aux rituels enchantés
Des belles infirmières de blanc drapée ?
Ou aux pas effrénés et
aux rire endiablée
De nos chers médecins déjà déborder
?
Ou encore grâce aux excellents
cuistots
Qui nous permettent de digérer nos maux ?
Et je ne vous parle pas des patients
Sans qui l’endroit serait trop chiant
Mais qui viens parler argent ?
Pour cela on n’a pas l’temps.
Gardez vos grognements et ronchonnements
Vous n’êtres la que pour un court instant
Pensez à tout ces humbles gens
Qui vous font ressortir vivant.
La prochaine fois que vous serez devant,
Pensez au dément, et entré en riant.
Flamme de Vie
La lumière de nos vies,
Une flamme épanouie,
Au creux de nos mains
Qu’on allume le matin
Une flamme vacillante
Une longue vie d’errance
Offerte à tous les vents
Protéger par tout temps
Une flamme scintillante
Courte vie d’abondance
Offerte à tous les gens
Lumineuse par tout temps
Une flamme personnelle
Une petite vie humaine
Offerte pour le généreux
Renfermée pour l’envieux
Une flamme éternelle
Que la grande Nature draine
Nous offrant à chaque instant
Un tableau bien changeant
Une flamme miroitante
De couleurs abondantes
Offerte au lendemain
Que l’on souffle serein
Larmes
Le vacarme des larmes
Comme des lames macabres
Personne ne souhaite les entendre
Mais nul ne peut les ignorer
Peu importe la raison
C’est un cri de passion
De joie ou de tristesse
Et bien plus qu’une faiblesse
C’est un souffle de jeunesse
Qui façonne tranquillement la vieillesse
Le frémissement des larmes
Tel le gémissement des âmes
Personne ne peut l’entendre
Et tous souhaitent l’ignorer
Peu importe la passion
C’est un silence de raison
De haine ou de colère
Et bien moins qu’une chimère
C’est un souffle de vieillesse
Qui façonne nerveusement la jeunesse.
Internet
Au milieu des ondes radio
Je cherche la clé du réseau
Qui me fera fuir le bureau
Me voici sur la grande toile
Par procuration sur les étoiles
J’attaque mon voyage mental
Parmi toutes ces publications
Qui me font miroiter sans raison
De chimérique horizon
Culture, savoir et intellect
En cherchant sur internet
Je trouve tout, c’est chouette
Et tout cela gratuitement
Mais voici que l’argent
Fait son grand débarquement
J’ai une impression de liberté
Et déjà on veut me la retirer
Laisser moi chanter, danser, rêver
Laisser les gens apprendre
Laisser les gens penser
Et ne laisser Personne
Morphée
Lumière du soir
Lumière du jour
Je vous dis au revoir
Et ceci pour toujours
Je ne suis pas en retard
Je m’en vais par amour
Lumière d’un jour
Lumière d’un soir
Recouvert de velours
Roucoulant dans le noir
Je te dis seulement bonjour
Que tu es sur le départ
Lumière de vie
Ombre de mort
J’aimerai rester ici
Mais tu as fais l’effort
D’être à moi pour minuit
Dans tes bras ce réconfort
Ô ma belle Morphée
Je ne sais remercier
A travers ce doux baiser
Que tu as su m’accordée
Ô ma douce et belle Morphée
Je suis maintenant reposé
Puisses-tu me protéger,
De cette imbécilité,
Que serait d’embrasser
La petite mort sans l’accepter,
Tragédie Familiale
Ce matin, je me suis levé avec l’étrange idée
Le pressentiment que je devais tuer mes parents
Cette étrange idée m’a fait doucement sursautée
Je ne sais comment on a envie de tuer sa maman
Déjà, je l’entends murmurée
sur mes soirées
Sur mes amis que je choisis n’importe comment
Sur le fait que je sois bourrée et que vais, encore,
fumer
Putain qu’est ce que c’est chiant, ferme la maintenant
Je vais me faire un café, mais
il n’y a que du thé
C’est meilleur pour ta santé, me dit elle en souriant
Aussi tôt dit, c’est servi, je regarde son petit déjeunée
J’ai envie de me levé, de crier et de partir sur le
champ
Elle se demande pourquoi j’ai temps
de mal à me lever
Il est vrai que c’est navrant, et que ce n’est pas marrant
De ce lever, sachant ce qui va arriver et ce faire égueuler
On a beau être grand, on restera toujours son enfant
Imaginer vous passer ainsi vos longues
journées d’été
Semi fuyant, semi battant, en restant tout de même amusant
Surtout qu’il ne faut pas ironiser, ma mère n’à
jamais piger
Elle a toujours cru que je faisais cela pour être bêtement
méchant
Au détour d’un couloir je tombe
sur mon padré
Qui me dit que je ressemble a un coup de vent
Que ca lui ferai plaisir si je restais pour la soirée
Et que d’après maman je devrai rester plus longtemps
Vingt deux heure mes parents vont se
couchés
Bizarrement on n’a parlé que du beau temps
Je me demande bien pourquoi je suis resté,
Mais il faut savoir faire plaisir à ses parents
Si tes journées ressemblent
à celle-ci
Je te conseil d’en parler a un psy
Merci
A tous ceux qui m’ont fait pleurer
Je dis, Merci
A tous ceux qui m’ont aidé
Je dis, Merci
A tous ceux qui m’ont qui m’ont trahie
Je dis, Merci
A tous ceux et celle qui m’ont chéri
Je dis, Merci
A tous ceux qui m’ont fait saigner
Je dis, Merci
A tous ceux m’ont soigné
Je dis, Merci
Je ne vais pas continuer, il y a trop de gens
Que je souhaiterai tellement remercier,
Que les étoiles ne pourraient les compter
Alors je fais cela vraiment globalement
A tous ceux qui le mérite
Je dis, Merci
Silence
Je me lève aujourd’hui face
à tant de soucis
Ou faire mes courses, que manger, a qui parler
Oui, je suis un émigrer, laisser moi passer
Oui, je suis clandestin, je suis venu pour ma survie
Vous me regardez, vous me jaugez, clandestin
Je le lis dans vos yeux, et ca vous rends heureux
De me voir trimer, en chier et pour presque rien
Mais j’en vois quelque un, au regard malheureux
Et pourtant je suis presque envieux
de leur vie
Car d’ici, ce qui ressemble à ta vie, c’est le paradis
Comparer à la mienne, humain, citoyen sans papier
Clandestin sans destin, je suis piétiné sans
pitié
Pour un monde sensé, pour un
monde humain
Vivre et apprendre
L’envie d’apprendre
C’est un trésor que l’on promène
Et ensemble contre vent et marée
On parvient à conserver, l’envie
L’envie de vivre,
Est un passe temps que l’on accepte
Selon les moments, et les instants
Et cela pour conserver, l’envie
L’envie de vivre
L’envie d’apprendre
C’est un poison lent
Qui nous tire de la mort
Mais n’oublier pas d’en prendre
Cela pourrait s’avéré être risquer
Musique Maestro
La douce mélopée du réveil,
ce matin, m’a troublé
Je me suis réveillé avec une envie de chanter
Je me suis laissé emporter par les vagues mélodieuses
D’une chansonnette capricieuse et harmonieuse
Et c’est entre les noires et les blanches
Dansant au milieu d’une ronde
Que j’ai crocheté cette douce mélodie
Que j’ai commencé à vous jouer ici,
Mais voila, qu’aujourd’hui, ce n’est
plus à travers la poésie
Que les gens cherchent des éclats des lumières
dans leur vie
Et je ne parle pas de la musique, ni des arts du profit
De ces fantômes d’un été, de cette culture
mal acquis
Refrain
Et je me retrouve à écrire
des textes à contre courant
Des paroles pour une chanson sans rythme et s ans argent
Mais, une poésie qui marcherait, si je prenais le temps
De rédiger ces quelques vers, humblement, et sereinement
Refrain
Et je suis là, à pleurer
sur les fruits de nos consœurs
En pensant aux enfants, qui sans l’argent du malheur,
Pourraient vivre en ces heures, des journées de bonheur,
Dans une école, loin de la noirceur qui assombrit leurs
cœurs
Refrain
Et je me retrouve à me battre
contre ces chaudes larmes,
Ces joyaux, qui à travers leurs charmes, permettent
aux belles âmes
D’exprimer par des sentiments, ce que ressentent leurs âmes
A travers les continents où, l’on entend encore, le
chant des armes
Et c’est avec conviction et envie
Dansant loin d’une ronde de l’argent
Que j’ai crocheté cette triste poésie
Que j’ai fini de vivre avec vous à présent
Adieu
Je ne sais comment vous le présenté
Sachant que vous l’avez déjà rencontré
Et que, vous l’avez simplement snobé
Tandis que la nature, elle, a su l’aimer
C’est peut être pour vos doux
rêves éthérés
Que vous l’avez laissé, mais il ne faut l’ignorer
Elle a le droit de vie, c’est elle qui nous crée
Mais ça, la plupart d’entre vous préfèrent
l’oublier
Préfèrent croire en ce
que l’on nomme le savoir
Il est vrai que ce serait une grande victoire
Pour vous d’arriver à la voir sans y croire
Cela vous redonnerai peut être l’espoir
Et quand, elle nous rappelle sa présence
Quand elle crie seulement vengeance
On se retrouve vite, en pleine errance
Et l’on dit que, l’on n’a pas eu de chance
Il suffit parfois d’un cri, d’un souffle,
d’un tsunami
Pour qu’on regarde hébéter, combien sont partis
Et que, l’on se demande quand tout sera fini
Mais on ne peut rien, c’est elle qui fait la vie
Vous avez compris que je parlais de
Dieu
Du seul dieu capable de nous rendre heureux
De ce qu’il y a vraiment de plus merveilleux
De la Nature ! Celle qui a bercé mes aïeux
C’est maintenant que je vous fais mes
adieux
Je m’en vais faire un tour avec mon dieu
Un court instant de grand bonheur
Face à vos nombreuses heures de douleur
Argent
Ô toi, le grand billet vert,
je te remets par ces vers
Le titre de champion, des larmes et de la déraison
Je ne peux par mes lettres te d’écrire mon univers
Mais je haïe le pognon autant que j’aime les saisons
De vert tu n’as que la couleur, et
c’est bien là le malheur
Si seulement la Nature le savait, j’espère qu’elle
te punirait
En commençant par tout ces gens, qui tuent en spéculant
Et le pire, mon cher billet, c’est que nulle ne te refuserait
Mais je ne perds pas l’espoir, qu’un
jour le grand retard
Sur le plan humain, nous montre un tout autre chemin
Lorsque qu’arrivera le jour où tu sera mis au placard
Ce jour là, c’est certain, on découvrira un
nouveau destin
Pour tout les africains
Pour tout les asiatiques
Qui, et c’est certain,
Servent de pompe à frics
Mines
Il existe des armes, que toutes les
nations
Qui ont un minimum de raison, ont refusé
Et c’est pour cette raison que la production
Dans les pays ci nommée a continuées
La guerre n’est plus sur nos territoires
On ne connait plus ce cauchemar
Que d’être réveiller par notre enfant
Qui rentre lentement en clopinant
Nous n’avons connus que les bombes
Celle qui tue en quelques secondes
On en trouve encore aujourd’hui
Dans les champs et les armureries
On ne sait plus se que c’est qu’un
invalide
On pense handicaper, et non déchiqueté
Par une arme insensée, et interdite
Sur laquelle on ne fait que poser le pied
La France interdit l’utilisation,
Mais organise la production
Les états unis quand a eux
Se permettent d’autoriser les deux
J’aimerai bien parsemer
Dans leurs champs de blé
Les milliers de mines laissées
Dans les pays qu’ils ont ravagés
Ca les aiderait à comprendre ce qu’est la guerre
Eux qui n’ont jamais eux de conflit sur leurs terres
A tous les enfants blessés
Par des mines oubliées
A tous les parents
Qui ont pleuré leurs enfants
A tous les gros cons
Qui agissent sans raison
tous ses merveilleux poèmes sont de : Kare Hesse
son adresse e-mail pour lui écrire est : s.leyral@gmail.com
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