Pour
lui
J'ai pris enfin conscience
De mon insignifiance
Et j'ai pu découvrir
En moi l'insupportable
J'ai senti mon cœur défaillir
Mais lui resta de glace
Imperturbable
Et moi je suis si lasse.
Mais je ne veux
pas partir
Je sens mon âme qui chavire
Je ne peux plus le regarder
Il est comme intériorisé.
Je me voulais
entière
Aujourd'hui je n'ai plus de repères
Aussi vrai que les oiseaux se cachent pour mourir
J'irai chercher en moi la douceur d'un Sourire.
Dans un ciel constellé de nuages,
Une voie s'ouvre, il y a comme un passage
Et je découvre un horizon
Créé pour moi là-haut
Il n'y a personne. Mais que c'est beau
Fugacité d'une vision
Je n'en crois pas mes yeux
Il y a comme une volonté de Dieu
Dans cette clarté, cette immensité
Cette voie tracée.
Je viens !
Mais déjà il n'y a plus rien.
Et le temps
passe
Les hommes passent
Ils ne disent rien
Moi-même je n'ai plus rien
Que mon visage entre les mains.
Dans cette nuit
qui m'enlace
Un quasar brille dans l'espace
Et c'est un cœur qui bat
Comme une vie qui commence
Pour un amour immense
Qui n'est pas là.
Il me prend
de rêver encore qu'au petit matin
J'aurai mis ma vie entre ses mains
Et je me sentirai si bien dans ses bras
Car c'est Toi Seigneur Haniel qui me protégeras.
Alors quelque
part dans le Ciel
Un Ange répare une étoile.
Libellule6 -
Elisabeth
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