Poèmes
de martine, à lire avec délectation.
SURPRISE
Par où faut-il donc commencer
Si je ne veux pas te brusquer.
Merci d'abord de ton appel
Qui rendit ma journée plus belle.
La douce chaleur de ta voix
A éveillé quelques émois.
Car ce ne sont pas les silences
Qui font oublier la distance.
Tu vis là bas dans ce lointain
Qui nous éloigne tous les matins.
Mais nous gardons toujours l'espoir
De nous retrouver chaque soir.
Chacun sa vie, son quotidien,
Tu as le tien et moi le mien,
Et pour qu'enfin tu me reviennes,
Il faut que s'achève la semaine.
Savons nous ce qui nous attend,
Nous ne vivons que le présent.
Il est trop tôt, nous le savons,
Laissons venir les émotions.
Pourtant il est là le bonheur
Qui nous habite au fil des heures.
Il est présent dans la tendresse
Que nous avons sous nos caresses.
Es-tu celui que j'attendais,
Es-tu celui que je cherchais ?
Suis-je celle que tu espérais,
Suis-je celle que tu méritais ?
L'avenir seul nous le dira,
Si nous avançons pas à pas.
Et lentement, jour après jour,
Nous construirons notre : toujours
Martine
Aimer, et être séparés,
Vouloir, et ne pas trop y croire,
Finir, et enfin se le dire,
Pourquoi, n'es-tu pas avec moi ?
Longtemps, et encore jusqu'à quand ?
Toujours, pourtant pas tous les jours,
Attendre, sans toujours bien comprendre,
Douter, s'en ruiner la santé,
Alors, il fait si froid dehors,
Comment, apaiser les tourments ?
Penser, que cela va cesser,
Pourtant, c'est encore comme avant,
Pleurer, n'y fera rien changer,
Futile, mais c'est si difficile,
Dormir, pour éviter le pire,
Enfin, chercher encore ta main,
Frôler, les corps qui vont s'aimer,
Bonheur, qui fait vibrer les coeurs,
Bientôt, finiront tous les maux,
Demain, mais c'est encore lointain,
Amour, qui me parait si lourd,
Reviens, et là tout ira bien.
Martine
Ecrire
Ecrire envers et contre tout,
Ecrire et aller jusqu’au bout,
Ecrire pour tout évacuer,
Ecrire pour ne pas oublier.
Ecrire pour effacer le stress,
Ecrire, soulager la détresse,
Ecrire et savoir si ce choix,
Le faire j’en avais bien le droit.
Choisir entre la vie et la mort,
Savoir que je n’ai pas eu tort,
Pour éviter trop de souffrance,
A ce petit chien sans défense.
Mais resteront toutes les questions
Que chaque jour nous nous posons.
Aurait-elle eu une accalmie,
Pour prolonger un peu sa vie ?
Il me fallait trop de courage
J’ai préféré tourner la page,
J’aurais peut-être du être forte,
Et ne pas agir de la sorte.
Comment connaître l’avenir,
Quand on a tant de souvenirs,
Les faits souvent se renouvellent,
Et font que la vie est cruelle.
Pourtant il faut continuer,
Pourtant il faut bien avancer,
Et consoler mes deux enfants
Qui souffrent de tous ces instants.
Je dois l’écrire et puis leur
dire,
Je dois l’écrire le ressentir,
Je dois l’écrire ce message,
Avant de bien tourner la page.
Le plus grand secret du bonheur,
C’est vivre à fond chacune des heures
Que la vie veut bien nous laisser,
Et ne pas trop en demander.
Martine
POUR TOI
Il monte en moi, dès ce matin,
Quelques questions sur mon destin.
Comment savoir, être certaine
Que je ne ferai pas de peine.
Le soleil brille à mon réveil,
Qui fait s’envoler le sommeil.
Alors quand enfin je me lève,
Ce jour débute comme un rêve.
Tu étais là, toujours
présent,
Je t’imagine à ton écran.
Et quand je lis ton beau poème,
Est-ce le début d’un vrai « je t’aime »
?
Au fond de chacun d’entre nous,
Il y eu des moments très doux,
Il faut savoir tous les garder,
Sans pour autant rester figés.
Quand tu es là, pour discuter,
Je sens ta sensibilité.
Malgré tes rires et ton humour,
Tu cherches un tout nouveau toujours.
Mais es-tu prêt à l’accepter,
A gommer un peu le passé ?
Tu fais toujours des pirouettes,
Pour toi la vie n’est qu’une fête.
Je te voudrais un peu sérieux,
Pour voir le monde de mieux en mieux.
Alors mon cher et tendre ami,
Nous pourrons sourire à la vie.
Voici pour toi ces quelques lignes,
Peut-être qu’elles seront bien le signe,
Qu’il y aura un avenir
Dans lequel nous pourrons sourire.
Martine
INCOMPREHENSION
Pourquoi, pourquoi faut-il toujours,
Ces déchirements tous les jours,
Un simple appel téléphonique,
Et c’est encore les mêmes critiques.
Je veux que la vie soit une fête,
Même si je ne suis pas parfaite,
J’essaie toujours de concilier
Mais je ne peux pas me confier.
Alors il faut encore souffrir,
Et craindre aussi pour l’avenir.
J’aimerais un monde nouveau,
Où la vie coule comme un ruisseau.
Je ne sais pas, je ne sais plus,
Car je suis lasse, je n’en peux plus.
Quand tout s’écroule autour de moi,
Je voudrais Te rejoindre Toi.
Quand je le dis, ils prennent peur,
Mais est-il là le vrai bonheur ?
Je ne peux pas, j’ai les enfants,
Il faut que j’aille de l’avant.
Mais comment faire, tout est si dur,
Rien n’est jamais tout à fait sur.
Ils sont tous là pour me juger,
C’est à peine si je peux bouger.
Comment puis-je arriver à vivre,
Quel chemin dois-je donc poursuivre ?
Je n’aime pas la solitude,
Elle n’est pas dans mes habitudes.
Mais c’est peut-être la solution,
Laisser de côté la passion,
Ne vivre que pour les enfants,
Et garder pour moi mes tourments.
Attendre un peu qu’ils aient grandi,
Qu’ils suivent le chemin de leur vie,
Et là je pourrai sans problème,
Rejoindre enfin Celui qui m’aime.
Martine
SOLITUDE
C’est un étrange sentiment
Qui monte en moi en cet instant,
Comment peut-on se dire adieu
Si l’on n’est pas tout a fait vieux ?
Dans ces moments de solitude,
Elle est bien là, la certitude
Que pour nous deux tout est fini,
Sans que les enfants aient grandi.
Depuis toujours, j’ai cette peur
Qu’il peut cesser tout ce bonheur.
Et vivre seule, comment fait-on ?
C’est ma hantise, tout est si long.
Il est venu je crois le jour
Où je ressens que pour toujours
Tu es parti, à tout jamais,
Sans espoir de retour, c’est vrai.
Alors je dois m’habituer
A vieillir seule, toutes ces années,
Mais qu’as-tu fait de ta promesse,
D’une vieillesse faite de tendresse ?
Ton départ c’est un abandon,
Un peu comme disait la chanson,
Tu es parti sans dire adieu
Sans voir les larmes dans nos yeux.
Martine
JUGES
Qui êtes-vous pour me juger
?
Qui connaît la réalité
De ces journées où tout est noir,
Du désespoir de chaque soir ?
Quand l’être aimé s’en est allé,
Faut-il laisser son cœur saigner
Quand la douleur se fit si forte
Que j’aurais voulu être morte ?
Et s’il a quitté notre vie
S’il est parti très loin d’ici
Je sais bien qu’il aurait voulu
Que pour moi la vie continue.
Alors quand il est apparu,
Quand près de moi il est venu,
J’ai pu enfin parler de Lui,
Sans qu’il ne montre aucun ennui .
Et quand il m’a tendu la main
Vers de meilleurs lendemains,
C’est la vie qui recommençait,
Mais rien jamais ne s’effaçait.
Et même si je poursuis ma route,
Il vit en moi sans aucun doute,
Si je construis un avenir,
Il restera mon souvenir.
Il est le père de mes enfants,
Il fut mon tout premier amant
Rien ne viendra tuer l’Amour,
Qui fut le notre depuis toujours
Alors pourquoi me donner tort
Pourquoi me donner des remords
Quand je ne fais rien qu’avancer
Sur ce chemin qui m’est tracé ?
Martine
SOLEIL
Ce nom résonne à mon
oreille,
Comme l’accent chantant du soleil
Quand fait monter quelques émois
La douce chaleur de ta voix.
Mais il est tôt, comment savoir
S’il y a un réel espoir
De faire naître les sentiments
Qui pourront durer dans le temps.
J’ai besoin de ces certitudes
Qui balaient toutes les habitudes.
J’ai besoin de cette confiance
Qui fait de la vie une danse.
Es-tu celui que j’attendais,
Es-tu celui que je cherchais ?
Suis-je bien celle que tu voulais,
Bien celle que toi, tu espérais ?
Elle est longue encore la route,
Il faut la suivre sans aucun doute.
Il faut apprendre et nous connaître
Et il y aura ce « peut-être ».
Alors mon cher et tendre ami,
Nous pourrons sourire à la vie,
Et marcher la main dans la main,
Vers de tous nouveaux lendemains.
Je veux croire à tout ce bonheur,
Celui qui fait vibrer les cœurs.
Je veux croire que tout est possible,
Même ce qui est invisible.
Il faut trouver toute la tendresse,
Qui fait s’envoler la tristesse,
Et puis aller à l’unisson,
Vers un tout nouvel horizon.
martine
NATURELLE
Comment peut-on se définir
Est-ce facile en moi de lire ?
Tour à tour femme et aussi mère,
Chassant les brumes de l’hiver.
Quand je regarde ce
qui m’entoure
J’en ai parfois le cœur bien lourd.
La vie ne fait pas de cadeau
Car tout n’est pas toujours si beau.
Pourtant il brille
le soleil,
Dès le matin à mon réveil,
Quand je peux lire dans les yeux
De mes enfants qu’ils sont heureux.
Alors j’avance dans
cette vie
Afin que nous restions unis.
Si dans mon âme parfois il pleut,
Pour eux le ciel est toujours bleu.
Ma sensibilité
donnée,
J’essaie parfois de la cacher,
Par de l’humour et puis des rires
Qui construiront notre avenir.
Puis quand je saurai
que c’est lui,
Avec sa main qui me conduit,
Vers cette nouvelle tendresse,
J’y verrai enfin des promesses.
Alors je pourrai conjuguer,
A tous les temps le verbe aimer.
Car donner et puis recevoir,
C’est le début d’un bel espoir.
Regarder tous deux
la lumière,
Soleil sur la neige en hiver,
Et laisser aller la magie,
De pouvoir sourire à la nuit.
martine
R E G A R D E
Regarde sur la branche l’oiseau,
Va-t’il s’envoler tout là haut,
Atteindre enfin, ce doux nuage
Qui lui ressemble tel un mirage ?
Regarde les montagnes
si belles,
Jour après jour elles sont nouvelles,
Souvent avec mille blancheurs
Qui font toujours notre bonheur.
Regarde le coucher
du soleil,
Ses couleurs sont pure merveille,
Soir après soir il est changeant,
Selon les caprices de l’instant.
Regarde l’écume
de la mer,
Qui vient à peine frôler la terre,
C’est par son simple aller-retour
Qu’elle nous fascinera toujours.
Regarde les fleurs
dans les champs,
Elles oscillent au rythme du vent,
Ballet sans cesse renouvelé,
Sous la tiédeur de l’été.
Regarde il pleut, tout
semble triste,
Attends un peu sans aller vite,
Vois-tu venir cet arc-en-ciel,
Luminescence du soleil ?
Regarde tout autour
de toi,
Pour découvrir chaque fois,
Instant magique, privilégié,
Que tout ici n’est que beauté.
Regarde comme le ferait
l’enfant,
Admiratif et innocent,
Sans toujours chercher à comprendre,
Ce qui ne peut pas le surprendre.
martine
L’A P R E S
Après avoir autant aimé,
Quand cet amour s’est envolé,
Restent au fond de moi des images
Qui sont toutes là comme des messages.
Après avoir
été aimée,
De cet amour inachevé,
Seuls restent encore les souvenirs
Encore faut-il pouvoir les lire.
Après l’entière
communion,
De nos esprits à l’unisson,
De nos deux cœurs entrelacés,
Et de nos corps entremêlés.
Après ce vide
autour de moi,
Qui fait que j’ai toujours si froid,
Je cherche encore et je tâtonne,
Tu n’es plus là, et je frissonne.
Après avoir
connu ces heures
De pure extase et de bonheur,
Comment sentir encore ta main
Glisser jusqu’au creux de mes reins.
Après l’étendue
de l’ivresse
Jaillissant de toutes les caresses,
Laissant nos âmes émerveillées,
Nos yeux lentement se fermer.
Après ces corps
à cœurs perdus,
Qui nous laissaient là, étendus,
Encore frémissant d’émotions,
Témoins de toute notre passion.
Après toi comment
avancer,
Quand je ne peux pas t’oublier.
Si sans toi la vie continue,
Sans toi, moi je n’existe plus.
martine
LA FEMME
Tour à tour belle et sensuelle,
Même lorsqu’elle reste naturelle,
Vous la voulez à votre bras,
Souriante et suivant vos pas.
Elle est douceur, elle
est délice,
D’humeur changeante sous vos caprices.
Quand elle ondule devant vos yeux,
Plus rien ne compte, c’est merveilleux.
La tête posée
sur votre épaule,
Elle joue alors son plus beau rôle,
Laissant venir toute la tendresse
A la plus infime caresse.
Sa chevelure au gré
du vent,
Vient vous frôler très tendrement,
D’un geste doux, imperceptible,
Elle fait que là, tout est possible.
Alors vous laissez
vos pensées
Et votre esprit vagabonder,
Tout en lisant dans son regard,
Peut-être oui, un peu plus tard.
La porte s’ouvre sur
son sourire,
Laissant émerger l’avenir
D’une vie faite de bonheur,
Glané ainsi, au fil des heures.
Comment peut-on figer
l’instant,
Qui vous emmène au firmament
De cette douce réalité
Scellée par un baiser volé.
Elle reste là,
si frémissante,
Fragile et toute attendrissante,
Se reposant tout contre vous,
Début sans doute, d’un nouveau « nous ».
martine
LE PRINTEMPS
Quand le soleil
à l’horizon,
Par sa chaleur et ses rayons,
Chasse l’hiver et ses jours gris,
C’est le renouveau de la vie.
Il est temps
de tourner la page,
De regarder toutes les images
Que la nature fait flamboyer
Dans ses prairies ensoleillées.
Et c’est l’appel
de tous vos sens
A la vie qui deviendra danse.
En regardant les hirondelles,
Chaque femme deviendra plus belle.
Alors sous vos
yeux éblouis,
Elle s’ouvrira à l’infini.
Promesse enfin réalisée
Que tout encore peut exister.
Chaque bourgeon,
chaque brindille
Font aussi que son regard brille,
Pure renaissance contre vous,
Simple caresse sur sa joue.
Et puis c’est
enfin l’explosion
De vos deux cœurs à l’unisson.
Vous effeuillez la marguerite
Magie de ce qui va trop vite.
Plus rien ne
vient troubler le rêve,
Quand le printemps s’emplit de sève.
C’est le temps de tous les émois,
C’est le temps de tous les ébats.
Laissez
venir les émotions,
Vous submerger cette passion
Invitation de la nature
Propice à un nouveau futur.
Martine
RENDEZ-VOUS
Toujours la
même appréhension,
Saura-t’il créer l’émotion
Que l’on espère chaque fois,
Quand on ne connaît qu’une voix.
Je n’ai de lui
que ces photos,
Et ces échanges de quelques mots.
Il n’a de moi que mon sourire,
Est-ce la promesse d’un avenir ?
Il est réel
ce besoin,
De trouver cet ami lointain
Qui donnera un nouveau sens
A la vie qui deviendra danse.
Dans sa recherche
il espérait
Une femme telle qu’il la voulait,
Elle sera grande et aussi blonde,
Bien sûr mignonne, et pas trop ronde.
Je suis mince
mais pas vraiment grande,
Et je suis brune, pas sa demande.
Que trouve-t’il alors en moi
Pour espérer un lui et moi ?
Si je ne l’ai
pas reconnu,
Il a souri quand il m’a vue.
Alors nous avons discuté,
En lui la peur s’est installée.
Il s’est mis
sur la défensive,
Pour lui j’étais un peu trop vive.
Si une femme doit être jolie,
Il ne lui faut pas trop d’esprit.
Alors il était
bien certain
Que je n’étais pas son destin.
Il a besoin d’être admiré
D’une femme belle et réservée.
A son
bras il veut la garder,
A tous il voudrait la montrer.
Pas besoin de ces discussions
Qui font que la vie est passion.
martine
N’OU B L IE J A M A I S
Quand tu te lèves le matin,
Et que tu frôles encore ma main,
Dans mon regard et mon sourire,
N’oublie jamais, lis l’avenir.
Il sera fait de la
tendresse
Que nous avons dans nos promesses,
Dans nos échanges, en ce moment,
N’oublie jamais d’aimer autant.
Sous la douceur de
nos baisers,
Il y aura ce lien sacré,
Qui fera vibrer nos deux coeurs,
N’oublie jamais tout ce bonheur.
Tu la suivras alors
la route,
Sans n’avoir jamais aucun doute.
Je serai là, auprès de toi,
N’oublie jamais, entend ma voix.
Au fil des heures,
au fil des jours,
Il se construit tout cet amour,
Pour être présent, et puis futur,
N’oublie jamais, c’est l’aventure.
Il nous faudrait figer
l’instant,
Celui de cet amour naissant,
Qui nous amène au firmament,
N’oublie jamais, et prends le temps.
Alors la lueur dans
tes yeux,
Scintillera de tous ses feux,
Et toi te sentant apaisé,
N’oublie jamais, tu es aimé.
Il n’y aura plus une
seule larme,
Car je n’userai de mes armes
Que pour te rendre plus heureux,
N’oublie jamais, nous sommes : deux
martine
LA NUIT
La nuit nous prend
dans ses ténèbres,
Elle nous permet d’imaginer,
et aussi de rêver.
Seul notre esprit peut
voir le fond
De chacune des pensées
enfouies
Qui font surgir les
sentiments
Si doux et tendres
à nos deux cœurs.
Quand il fait sombre
autour de nous,
Ton image seule s’impose
à moi,
Tu fais irradier la
lumière
Par la chaleur de cet
amour,
Qui est soleil et puis
bonheur,
Plus rien ne compte,
je suis à toi,
Je sens ton corps uni
au mien,
Et nous voguons à
l’unisson,
Vers les étoiles
qui scintillent.
Nos mains se cherchent
et puis se trouvent,
Commence alors, la
danse du désir,
Passant du rêve
à la réalité
De cette vague inattendue
Qui nous submerge et
nous suffoque.
Et nous restons émerveillés
Par la force de ce
tourbillon,
Auréolé
des étincelles brillantes dans la nuit.
Il n’y aura plus de
saison,
Quand l’amour seul
nous unira,
Plus de lumière
et plus de nuit,
Seule ta présence
auprès de moi.
C’est dans tes yeux
que sera la complainte
Et dans nos cœurs la
chanson
De ce firmament nirvana,
Où nous nous
envolerons enlacés.
Martine
PETITE FEE
C’est le surnom que tu me donnes
Il n’est qu’à moi et pour personne
C’est celui que tu m’as choisi
Il sera mien en cette vie.
Tu sais si bien l’utiliser,
C’est ainsi ta façon d’aimer.
Peut-être qu’alors je t’apporte
Un peu de rêve en quelque sorte.
Si je ne fais pas de
magie,
Je te fais sourire à la vie.
Avec toi je suis naturelle,
Il n’y a rien là d’irréel.
La douce chaleur de
tes bras
Fait naître en moi tous les émois
Que nous avons dans la tendresse
Et la passion de nos promesses.
Quand nos deux coeurs
à l’unisson
Nous font oublier la raison
C’est une vague qui nous transporte
Comment peut-elle être aussi forte ?
Ressens-tu comme moi
la houle
Qui va et vient et nous chamboule,
Dans ce qui est frémissement
Du tourbillon qui nous surprend.
Tu es amant, tu es
charnel,
Si caressant, et sensuel,
Que la femme en moi endormie
S’éveille en criant à la vie.
Tout simplement de
ma baguette,
Je fais de ta vie une fête,
Et je t’emmène au firmament,
Du plaisir de tous les instants.
Les heures défilent
beaucoup trop vite,
Dans cet amour qui nous habite,
Peut-on alors figer le temps,
Même une fée ne sait comment.
martine
SOUS LES ETOILES
Il reste assis sur le banc,
A tout ce qui l’entoure indifférent,
Dans la douce tiédeur du soir
Il laisse à lui venir le noir.
Seul son esprit est en éveil,
Les yeux fermés, attendant le sommeil.
Plus rien ne bouge autour de lui,
Une fois de plus, seul dans la nuit.
Alors il se met à rêver,
Reprend espoir, cherchant la vérité.
Il veut y croire sans jamais oublier
Qu’elle a vécu dans son intimité.
Elle était belle
Et bien réelle,
Elle était elle,
Si sensuelle,
Si naturelle
Et trop cruelle.
Il lève les
yeux, il veut la voir,
Il devine encore son regard.
Mais il n’y a que ce vide
Comme son visage avec ses rides.
Pourtant là haut elle lui fait signe,
C’est une étoile qui scintille,
Elles sont toutes là comme un appel,
Luminescence d’éternel.
Alors il se laisse envoûter,
Par cette immense voie lactée,
Et se reprend à espérer,
Qu’elle reviendra encore l’aimer.
Elle sera là,
Elle chantera,
Et dansera,
Suivant ses pas,
Entre ses bras,
Elle l’aimera.
martine
SERENITUDE
C’est un étrange
sentiment,
Qui monte en moi en cet instant,
Je peux rester sereine,
Oublier tous mes rêves,
Si tu es près de moi,
Quand le matin se lève.
La vie est belle sur
le chemin
Que nous prenons main dans la main.
Je lis dans ton regard,
Finie la solitude,
Envolé le cafard,
Quand je suis près de toi.
Tu es ma lueur, mon
espoir,
Celui chaque soir de te revoir.
C’est encore loin demain,
C’est encore long la vie,
Lorsque tous les matins
Chassent enfin la nuit.
Je ne suis plus seule
sur la route,
Tu fais s’envoler tous mes doutes.
Clair est cet avenir,
Qui plane sur la ville,
Malgré le souvenir,
Tout me parait tranquille.
Il était trop
grand, et très froid,
Ce grand lit si désert sans toi.
Je cherche et je tâtonne,
Il y a ta chaleur,
Et c’est bien de bonheur,
Que là, moi, je frissonne.
Et maintenant plus
de jours gris,
Où tout était mélancolie.
Je peux croire à la vie,
Et aller jusqu’au bout,
Il est là le soleil
Lorsque je me réveille.
Martine
NOCES
Ecrire ainsi en quelques vers
L’histoire d’une vie tout entière,
Avec ses joies, ses émotions
Mais résultant d’une passion.
Soixante années
de vie commune,
Tournant les pages une après une,
Vous étiez deux au tout début,
Nous fûmes sept, c’était le but.
La vie pour nous fut
calme et douce
Tel un ruisseau suivant sa source,
Vous avez su tous nous guider
Sur un chemin si bien tracé.
Les souvenirs sont
bien précis,
Chacun les siens, et c’est la vie,
Les jeux de quilles et le travail,
Les jeux de billes et le Cosmail.
Ce nid que nous avons
quitté,
Nous ne l’avons pas oublié,
Nous avons construit l’avenir
Suivant vos traces, il faut le dire.
Alors nous vous avons
donné
Quatorze petits, belle lignée !
Chaque naissance, une construction,
Elle a grandi, votre maison.
C’est bien là
bas, à Fitilieu
Que tous nous fûmes si heureux.
Grands et petits y ont trouvé
La douce chaleur d’un foyer.
Et la nouvelle génération,
Vos sept petits, tous si mignons,
Vivront sans doute les mêmes instants,
Courant tous autour du grand champ.
Malgré l’absence
trop cruelle
Qui reste là et bien réelle,
De ceux qui nous ont tous quittés,
Nous resterons toujours liés.
Merci à vous
de cet amour
Que tous, nous avons eu toujours,
Qui fait qu’en cet instant précis,
Nous soyons là, tous réunis.
Martine
AMOUR
De tous les sentiments,
Tu restes le plus beau.
Si tu n’es pas le seul,
Tu es le plus envié.
La joie fut-elle intense,
Ne dure pas toujours.
La tristesse quant à elle
On la veut passagère.
L’orgueil peut faire du mal
Et n’est q’hypocrisie.
Amour, tu rends ma vie plus douce.
La richesse n’est rien,
Si tu n’es pas présent.
La pauvreté plus dure,
Si toi, tu es absent.
La maladie s’affronte
Si tu es en soutien.
La mort est plus terrible,
Quand tu es éloigné.
Que dire de la vieillesse,
Si elle est solitude.
Amour, tu rends ma vie plus douce.
Le temps a fait son
oeuvre,
M’a donné du bonheur,
Quand tu étais présent.
Ton absence un moment,
Fut mon pire tourment.
Alors ton souvenir
M’a permis d’avancer
Et a guidé mes pas.
J’ai pu te retrouver,
Amour, tu rends ma vie plus douce.
La nature est plus
belle
Quand on la voit à deux.
La musique est plus douce,
Jouée à quatre mains.
Le silence est repos,
Si tu me tiens la main.
La nuit ne fait pas peur
Si tu es près de moi.
Les matins sont plus clairs
Tu es à mon réveil,
Amour, tu rends ma vie plus douce.
martine
CE SOIR
Sous la douce chaleur du printemps,
Quand lentement le jour s’éteint,
Laisse toi aller pour admirer
Cette subtile métamorphose.
Le soleil file à l’horizon,
Irradiant de mille couleurs
Le ciel, les montagnes, les nuages.
Tout est alors en harmonie,
Du rose tendre et délicat
Au rouge lumineux, flamboyant.
Mais ce ne sera qu’éphémère,
Car peu à peu viendra la nuit.
Son voile sombre nous couvrira,
Et tout alors s’estompera.
Qu’y a-t’il de plus
merveilleux
Que l’attente d’un jour nouveau,
Promesse certaine que la nature
Nous donnera soir après soir,
Cette féerie multicolore,
Spectacle sans cesse renouvelé.
martine
COMMENT
Comment sera ce lendemain,
Qui nous verra main dans la main,
Il n’y aura plus cette attente
Dans ces journées qui sont trop lentes.
Comment seront tous
les matins,
Qui nous verrons unis enfin.
Tu seras là, auprès de moi,
Je dormirai entre tes bras.
Comment vivrons-nous
tous les deux,
Tout est plus beau à quatre yeux.
Regarder ensemble la vie
Et la nature qui nous sourit.
Comment pourrons-nous
oublier
Ce qui nous a émerveillé.
Surtout les couchers de soleil
Avant de trouver le sommeil.
Comment sais-tu si
bien comprendre
Que j’ai besoin que tu sois tendre.
Je peux le lire dans ton regard,
Je sais qu’il n’est jamais trop tard.
Comment peut la vie
être danse
Et savourer notre présence,
Sans pour autant dire trop de mots
Et ne rien dire qui sonne faux.
Comment savoir tout
admirer
Nous contenter de regarder,
Même le silence est merveilleux,
Sur le chemin des amoureux.
Comment ai-je pu vivre
sans toi,
Depuis déjà de si longs mois.
Je veux te donner du bonheur,
Je le ferai par ma douceur.
martine
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