MEMOIRE DU COEUR.

 

Dans mon antan j’ai  souffert,
Cœur blessé sans réverbérer,
T’écorcher, je ne voudrais pas.
Mon cœur a été décimé déjà.

Nuits intactes je peux excéder
À rêver, à t’imaginer en rêve.
Je sais maintenant que tu me lis,
Je n’en supplique pas plus.


Je me dois de faire de l’espace
Me défaire de ces emprises, de ces fils
Être enfin délivré des attaches passées,
Pour avoir le droit d’aimer.

Je sais que ta passion a peur du temps
La mémoire du cœur, l’a tant déchirée
Mon espoir me permet de dire,
le jour viendra où il pourra choyer.

Mémoire du cœur, je pense à toi.
Mémoire du cœur, je rêve de toi.
Mémoire du cœur, je n’ai aucun droit.
Mémoire du cœur, je n’ai plus d'aplomb.

Seulement si je pouvais gommer,
Tout ce qui nous sépare
Voilà que je dépossède à ce jour
Cette chance que nous avions.

Déjà, dans le passé enfoui,
Tenté de lier, mais j’ai blessé.
Imprudent, inexpert
Aucune idée, j’ai juste ingambe.

Je me plais juste d’écrire,
Peut-être y aura-t-il une suite ?
De quelques jours j’ai nécessité,
Quelques jours, est-ce trop proche?

Qu’importe cet instant passé,
Ce que tu spécules, ce que tu dis.
Aujourd’hui je fais un vœu,
D’aimer pour ce que tu représentes.

 

Jean louis


2008

Retour à la page des poèmes

Accueil