Une longue minute.

 

Mon cœur s’est épuisé à chercher encore,
Dans notre relation, la sincérité de tes mots.
A trouver dans ton regard, dans tes yeux,
Fuyant insidieusement mes attentes.

Dehors, les pensées s’entrechoquent.
Grande effervescence, tel un tourbillon.
Contraste saisissant de mes mots (maux),
Refermant les regrets, tristesses et mensonges.

Le livre de la blessure traine encore,
Les échos de tes paroles si sincères.
« Nous allons voir tel évènement, tel spectacle...Etc. »
Lancées comme une punition…jamais tenus…

J’ai compris que jouer avec mes sentiments,
Ont bousculé  l’idée que je me faisais de toi.
Toutes tes promesses, tous mes rêves sont brisés,                            
Auraient dû être une belle histoire sans fin.

Ce n’est à proprement parler d’une rupture, d’une pose,
Simplement clore ce énième chapitre, d’un point final.
Te dire une évidence, l’attirance, comme mes sentiments n’y sont plus.
Comme la flamme de mon cœur enfin consumée.

Je referme pour moi, comme pour nous, sans te détester,
Sans oublier les moments agréables, le coffre de mes certitudes.
Mais la porte de mon espérance, que tu n’as pu ou voulu entendre,

S’est doucement mais surement refermée sur ton  absence.

 

Jean louis


2008

Retour à la page des poèmes

Accueil