SANS RETOUR.

La maison est vide…, triste.
Plus rien de ta présence résonne en ces lieux.
Tu es partie sans un regard, sans un au revoir.
Nos mains ne seront plus jointent ensembles.

Vers d’autres cieux tu as pris ton envole,
Laissant en cadeau les placards vides et nus.
La lourdeur des heures venant, deviennent fardeaux,
Donnant à mon cœur le sens de sa dérive.

Dans mon cœur les histoires se taisent,
Dans l’iris de tes pupilles, enfin clos d’un sourire.
Dans ta nouvelle vie en haut,
Vient poser ton âme sur mon épaule.

Comme avant, autrefois…
Tu riras sans retenue, à gorge déployée.
Tu voyageras au fond de mon cœur,
Laissant ton empreinte, un joyau de ta présence.

Tant partagé, des moments subtils,
Grandiront en moi, ton être évanoui, d’une brume rosée.
D’en haut, tu pleures d’une pluie apaisante,

Jean louis

2008

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