AU CREPUSCULE.

 

Sous la douce nonchalance du printemps,
Quand délicatement le jour s’éteint,
Laisse-toi aller pour apprécier
Cette subtile métamorphose.
Le soleil file à l’horizon,
Dispersant de mille couleurs
Le firmament, les montagnes, les nuées.

Tout est alors en concordance,
 Du lilas tendre et délicat
Au vermillon merveilleux, étincelant.
Mais ce ne sera qu’éphémère,
Car peu à peu viendra l’obscurité.
Son voile sombre nous enveloppera,
Et tout alors s’estompera.

Qu’y a-t’il de plus magique
Que l’attente d’un jour inédit,
Engagement certaine que la nature
Nous donnera soir après soir,
Cette féerie chamarrée,
Théâtre sans cesse réitéré.

 

Jean louis


2008

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