Une nuit peut-être.
Exaspérant je suis
Me voir sage, ils veulent
Je me fais malicieux
On m’attend démon
Je ne sais être qu’ange
Enfant aux mille figures
Scintillant ou bien délavé
être vacillant
Lumière brûlante
émeraude vert pur
Roche imprégnée
Entiché, cajoleur
Troublant, je suis
Qu’importe mes ivresses
Parfois aux antagoniques
Souvent dos au mur
Je suis agglomérat
Et j’ignore leurs éclats
Mes mots sont des morsures
Se transformant en ouragan
Je les consume
Je les aveugles
Je les câlines
Du tranchant des lippes
Excitant je suis
Je schlitte sur eux
Je les scrute leur tourment
Je les néglige
Placer ma tête sur son appuie
Abandonner sa main
M’étendre rassuré
Un nuit peut-être.
Jean louis
2008
 |
 |
Retour à la
page des poèmes |
Accueil |
|