MONSTRUOSITE.

 

Nous sommes la, ensemble,
L’été nous réchauffe de son soleil,
Allongés dans l’herbe verte
Le début du soir arrive lentement.

Le temps s’écoule paisiblement,
Tu rêve d’avenir complice.
Aux alentours,  chante la vie
Et nous bercent d’amour.

Nous imaginons pleins de situations,
Que rien ne viendra troubler ce soir.
Arrive ce vent qui frémit,
Nous pénétrant un bref instant.

D’où vient cette monstruosité voilée
Nous faisant peu à peu entrevoir ?
Que rien ne parait aussi paisible,
Tout est opposé, tout est délicat.

Perfidement elle est imprégnée,
Nous torturant de sa présence.
C’est cet appel que nous appréhendions,
Celle que nous redoutions, s’immisçant.

Toi, monstruosité invisible en dehors,
Tu es d'ailleurs la seule coupable,
Naître, ronger, envahir ce bonheur,
Tu ne verses que dans l’adversité.

Vivre n’est pas toujours un cadeau,
Le sourire est parfois une grimace.
Quand la monstruosité s’insère,
Rarement elle veut fuir ailleurs.

 

Sache monstruosité, c’est incontestable
Qu’a deux, avec envie et détermination,
Nous conquerrons cette victoire,

Que tu t’en ailles, sera notre combat de vie


Jean Louis
2007




 

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