PROMENADE.
Nous
nous promenions à l'orée du bois.
Le soleil brillait de sa douceur irisée.
La destinée perçait, à travers les aiguilles
de pin.
Un aigle venait de prendre son envol.
Un écureuil
prit son élan en nous voyant.
Je te contemple dans tes yeux.
Je dévisageais l'ondulation de tes cheveux,
Dans la brise, l'amour fait de promesses.
Abandonnant ma main
sur ton visage,
Ta tête contre mon corps.
J’enlace tes épaules de mes bras.
Je me perçois si fort.
En te protégeant
du temps,
Je te promets, simplement de vivre.
J’imaginais la fusion de nos vies,
Ecoutant le secret de tes regard d'or.
Quand le ciel s'ouvrira
aux nuages,
L'empreinte d'un baiser s’estompera,
Sur la commissure de tes lèvres parfumées,
Seul lien de notre union, à l'orée du bois.
Je te promets une rose.
Je te promets un regard.
Je te promets un cœur.
J’enlèverais les épines.
J’apaiserais tes rêves
diurnes.
Je te promets, tout simplement de vivre.
Je te promets, un vase pour que cette rose,
S'épanouisse de parfums sensuels.
Jean
Louis
2007
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