Larmes d'une rose.

 

Allongée sur le sable, son corps réchauffée de soleil,
Les cheveux épars, flottant autour de mon visage,
Le frémissement de sa peau ondule sous mes mains
Le vent riant de nos ébats, comme un doux enfant.

Dansent les vagues, au flux de ses mots doux, si suaves.
Les dunes frissonnent de nos complaintes amoureuses,
Nos chevauchées, ultime rempart de notre passion,
S'écoulent sur les flots de nos sourires de chérubins.

Simplement, comme le nombre des étoiles du ciel,
Finir la rêverie, recouvert d'un manteau de baisers,
Scintillant au firmament de nos cœurs endormis,
Et se laisser enfin emporter sur une larme d'une rose.


Dreamblanc

2007


 

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