Page barbouillée.

Allongé sur l'herbe verte, les yeux rivés au ciel,
Je me laisse bercer par la couleur des nuages,
Par la musique du vent monocorde dans mes cheveux,
Rêvassant de toi, de notre prochaine rencontre.

Nul ne sait écrire les mots dansant au bal des rêves,
Décrivant cercles et odeurs de tes pensées inavouées.
Le pinceau fait des arabesques de tes songes,
Allongé sur le sable, pleurant d'un ciel d'ivresse.

Ciel d'ivresse bleutée, mer déchaînée pas nos illusions,
Souvenir tant de fois décrits, dans nos songes d'hiver,
Je serais amant de tes nuits câlines sous l'éclat de lune
Quand à nos réveils il n'en restera qu'une page barbouillée.


Dreamblanc

2007

 

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