Jour de fin.
Les encres tumultueuses des nos étreintes
emplissent les flots,
D'une écriture rageuse, d'arabesques virevoltantes,
Laissant la furie de nos ébats, dessinés sur
la houle assoupie,
La lassitude de nos corps enfin assouvis et rassasiés
de joie.
Il ne reste de nos ébats, l'épave de draps de
soie froissés,
Laissant entrevoir le combat titanesque, de nos joutes amoureuses.
Ainsi les pages de notre cœur, depuis longtemps ont jauni,
Sous la rudesse des années d'amours étiolées
de ton âme.
Il est tant de fermer le livre de nos amours enfin achevé.
Les mots sont si gribouillés de nos tendresses, de
nos actes,
Qu’il n'en reste qu'une marge sur coin de mon cœur usé,
Pour te dire que nous nous sommes tant aimés en ce
jour de fin.
Dreamblanc
2007
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