L'espoir
Allongé
sur un lit d’hôpital, blanc vêtu.
Dans la stérilité d’une chambre anonyme.
Je laisse mes rêves s’épancher sur leur devenir.
J’imagine ce que serait ma vie, si…
Si au lieu aggravé, j’étais un corps sain…
Je
n’aurais ni perfusions, ni médicaments,
Ni infirmières, ni transplantation, ni tumeurs.
Je volerais sur l’aile du désir de ma mie.
J’ignorerais même ce que cancer veut dire …
J’aurais
des projets, si présents, si réels.
L’enfant à choyer, à écouter ses humeurs.
La peur du lendemain vie que mirage,
Les larmes ou les sanglots, seraient sourires,
Et je n‘aurais qu’une soif de vivre, pour trois…
Je
me surprends dans les ondulations diamantées,
poussant un grand cri d’émoi sur notre amour!
Je dresse une dentelle de nos vies laborieuses,
Et nous tiendrons l’union quelque soit sa durée:
Merci
ma mie, je suis homme comblé de ta tolérance
!
Sentir en moi, toujours unis, couler la vie du temps.
Je te donne l’amour restant de ma vie,
Je vibre encore de toi, pour l’éternité sublimée.
Et
quand l’heure arrivera, à jamais t’aimer.
Jean
louis
Oct.-2006
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