reconstruire une vie

Effarouchée, sauvage, enragée, révoltée,
Dans l’impuissance des êtres humains.
Tyranniques par leurs comportements,
Je leur cherche une excuse, mais point.

J’ai mis mon bonheur au plus profond,
Dans l’insondable puits de la déraison.
Faire silence, me taire, est-ce une excuse?
Quand dans ma vie, je n'ai eu que des coups.

Au milieu de tant de mépris de la vie,
Mon âme a crié, le viol déserté.
Dévoilant les tyrans, méprisants l’amour.
Ecumant de mes mots, leurs fuites.

Ai-je encore de la haine ? Du mépris ?
Dois-je pardonner, cette souffrance,
Dans ma chair encore bleuie de coups.
Violée, maltraitée au centre du silence.

Mon être dégradé, le futur détruit,
Apaisant de mots, mes rêves illusoires.
Farouche de vivre, renaître puis-je ?
Porte ouverte d’une histoire à reconstruire.

Jean louis
Avril 2006

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