Partir sans bruit.

 

Partir, sans bruit, partir dès l’aube.
Naître et devenir dans le temps,
Homme ou femme, tu ne pouvais.
Partir sans grandir, à qui la faute.

Tristesse d’un couple, émoi douloureux,
Pleurant la flamme éteinte de son parfum.
Visage si pâle dans ton linceul blanc.
Partir, brisant nos cœurs émerveillés.

Sourire figé, contemplation immobile.
Sans souffle, qui ne puise l’air de la vie,
Le désir de vivre, s’est assoupi un jour,
Sous les yeux mi-clos, le temps s’altère.

Ton dernier soupir était pour nous.
A peine tenu dans les bras,
A peine bercé, image trop vite posée,
Nous n’oublierons jamais, ta vie stoppée.

Jean louis

Mars 2006

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