LYON

 

J’accroche mon regard sur Fourvière,
Pensif, j’en contemple la luminosité,
Mes yeux, joyeusement décrivent sa majesté.
Sur sa structure, mon regard erre comme un oiseau.
Sur la place Bellecour que j’arpente souvent,
Perdu, entre ses monuments, sa statue équestre,
Comme un fantôme errant, au fil des années
Elle m’impose sa simplicité et ses rires d’enfants.
Je parcours le vieux Lyon, serpentant dans les traboules,
Je me pose un instant sous l’émotion,
Au pied des colonnes du palais de justice.
Et mon émoi se grise à chaque ruelle découverte.
Au confluent du Rhône et de la Saône,
Contemplant ces immenses bras d’eau,
Coupés de ponts, ces monuments amicaux
Ou sont inscrits les pas de la ville.
Je remonte la rue de la République vers l’hôtel de ville,
Je plante mon regard sur l’or de son édifice,
Passant devant l’opéra dont j’admire l’espace de verre,
D’où résonnent les murmures des ténors.
Ainsi va le rêve en feuilletant ma ville,
Dans la douceur de mes promenades,
De mes souvenirs encore intacts,

Dans le silence d'une poésie offert à ma ville de LYON.

 

 

Jean louis

04-01-2006

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