j'aimerai être aimé
Seul dans la nuit de mes songes.
Avec comme confident, la lueur d’une bougie,
Qui lentement égrène sa lumière
Sur l’ombre de mes pensées.
Cette page, encore vierge, pointe souillée de mots,
J’écris le verbe aimer, sans trop savoir pourquoi !
Ai-je vraiment aimé ! plongé dans mes souvenirs,
J’essais de me souvenir d’une tendresse oubliée.
De chaque instant de mon passé, y a t’il eu,
Le verbe aimer?
Y a t’il eu un Noël ? Une fête ? Un anniversaire ?
Mon cœur n'a fait que pleurer les jours.
Maintenant je ne suis plus un enfant, mais ai-je gardé cette âme?
Qu'ai-je fait depuis ?
J’ai gardé cet écrin ou j’ai enfoui au plus profond,
L’amour d’un sourire, d’une mère, d’une famille.
Je suis devenu un chien sans collier,
Qui à travers le temps, recherche toujours à qui il appartient,
J’ai hurlé l’amour, sans réponse, sans cris.
Je pleure les larmes de l’oubli,
seul.
J’aimerais être aimé au sens propre du terme.
Etre contre le cœur d’une mère, être sa vie,
N’ayant eu que les murs d’un orphelinat,
Comme confident, comme regret.
J’aurais aimé crier mon amour,
Je n’ai eu que du silence, et de la souffrance.
Dévastant mon visage, pour en cacher une larme,
L’essuyant au passage avec ma tristesse.
Mon regard, s’emplit d’étoiles, étoiles du cœur
J’ai laissé derrière moi mon collier, laissant les mots
Sur cette plaque ou était gravé aimer.
Le temps en effaçant la gravure devenue illisible.
La cicatrice, s’est refermée
Dans les tourments de mes souvenirs.
Il n’y aura plus de prochaines fois,
Car aimer au présent, c’est scintillant, c’est l’avenir.
J’ai effacé le temps avec la gomme de mon cœur,
En donnant aux autres la vie d’un sourire,
j’ai refermé le livre vierge de mots,
En écrivant tout simplement j’aime.
Jean louis
Pour une amie, qui a eu la gentillesse de tendre la main à un moment
où j'en avais besoin, elle se reconnaîtra dans les mots que je lui exprime
avec sincérité.
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