Vivre
Un jour, sournoisement elle vient,
Sans prévenir, me laissant un goût amer,
S'insinuer dans mon esprit,
Elle est là, la maladie.
Je me suis laissé faire sans armes,
Sans réagir, elle a conquis sa place,
Dans mon corps, elle a diffusé son venin,
Me laissant endormir, sans volonté.
Puis un jour, sans savoir pourquoi,
J'ai relevé son défi,
J'ai pris à bras le corps mon orgueil,
J'ai décidé de ne point me laisser faire.
J'ai trouvé en moi les armes,
Les élans nécessaires pour me battre,
Pour trouver en moi,
La valeur de ma vie
Contre moi-même, contre cette sournoise,
J'ai pris les armes, faisant la guerre,
Sans relâche, j'ai combattu,
J'ai trouvé en moi la foi.
J'ai survécu et battu, l'indomptable tueuse,
Sans remord, j'ai sauvé ma vie,
J'ai enfin pour moi, le droit de vivre,
L'envie de te sourire à nouveau
Jean-Louis
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