Autrefois

 


Un sage disait faite de la joie,
faite de l'amour par des gestes,
soucieux des méandres subtils de l'esprit,
il soulignait notre psychologie avec force.
Un sage disait faites de la joie,
Faites de l’amour par des gestes,
Soucieux des méandres subtils de l’esprit.
Il soulignait notre psychologie avec force.

Ce qui fascine dans la chair,
Car l’amour, le désir,
N’est plus un jouet, un caprice,
S’il se charpente, s’il meurt pas en route.

Il s’épanouit vite dans la rigueur,
Le plaisir devient alors, une joie existentielle,
Toi la feuille, moi le vent, toi le fruit, moi le désir,
Toi le poignard, moi la blessure.

La sensualité de l’homme est brutale,
La sensualité de la femme est sa beauté,
Plus proche de la nature, l’amour est une mer,
Dont la femme est le rivage.

Il faut être confiant, être ouvert,
Serein, attentif, vouloir une complicité dans le bonheur,
Dans le respect, dans le culte de la différence.
L’amour n’est pas un sentiment, c’est un art.

Tout le monde est beau, quand il aime.
Surtout la femme, qu’il chérit avec passion.
Je dors sous ton regard, toi seul le sais.
Tu es nous deux, même sans regret.

Ton sourire est le mot, que j’écris en résumé,
Oblige le cœur à battre la vie.
La tendresse est le repos, de notre passion amoureuse.
L’amour mettra le feu au temps, présent et futur.

Le plus bel amour, ne va pas loin,
Si on le regarde courir,
Il faut le porter a bout de bras,
Comme on chérit un enfant.

Tu as mon cœur, entre tes mains,
Tu as mon pas sur le tien,
Tu as mes pleurs dans tes yeux,
A nous deux, nous sommes un.

 

Même sans le regret d'une passion,
on cherche son double, 
il vous manque, car l'existence à deux,
c'est la cohabitation des regards.

Qui créent des liens invisibles et subtils,
dont la solidité ne se révèle qu'avec la douleur,
à l'effort de la brisure, de l'influence du contact,
et de l'habitude, si pénétrante que deux êtres vivant
de la même vie, en arrivent à se ressembler.


Jean-Louis

 

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