
je
voudrais que mes bras soient assez grands,
pour étreindre tous les tourments,
enlacer toutes les misères
et écraser de mon corps...
les guerres, de mes épaules,
soutenir le monde et son avenir,
je voudrais que mon cœur soit assez puissant,
pour souffler ce vent qui calmera toutes ces douleurs,
engendrés par des malheurs.
Je voudrais que mes mains ne soient plus que forme,
celle d'une tendresse énorme,
qui offrirait l'amour et de l'appui,
je voudrais que mes yeux soient des yeux de joie.
Réchauffant ainsi les âmes sans
toit,
leur offrir la chaleur d'un regard,
n'en tirer aucun égard,
je voudrais que mon corps entier soit utile.
Offrandes, geste presque futile,
tout simplement apporter la maturité
au plus défavorisé, en lui laissant,
la chaleur d'un regard, sous la tendresse d'un sourire
Jean-Louis

|