Une seconde Chance,
En cette nuit... j'ai compris bien des choses.
Tu peux comprendre aussi
Que sous le faux il y a du vrai ? Faut pas juger...
Juste essayer de comprendre avec ton cœur.
Juste écouter...
Mais pas juger
Car sous le faux... y a tant de vrai qui dort.
Tout ce qui est vrai
Semble faux et tout ce qui est faux
Peut être vrai... réfléchi.
Mais en toute chose faut comprendre
Que la souffrance peut mener au silence ?
Et le silence à l'inconscience du cœur.
Tu ouvres un jour la porte
Tu l'entrouvres pour respirer... pour rire, pour pleurer parfois.
Pour quitter un peu, mais avec réticence,
Ton masque... que les ans ont forgé
Une petite lueur..., une légère flamme,
Toute petite étincelle encore vacillante,
Vient alors allumer en toi
Un espoir..., des espoirs.
Et si tu regardes bien... en grattant la superficie
Tout au fond de toi, de ton âme, de ton esprit
Tu y trouveras... dissimulé, dans ce minuscule atome,
Sous la poussière et la cendre, de ton insouciance,
Un cœur...
N'aie pas peur... ce cœur c'est ta vie
Le Tien... c'est le Mien... celui des autres
Il est juste un peu meurtri, blessé par le temps,
Tu vis encore... tu survis parfois....
Mais tu as un peu froid
Alors tu essaies... tu fais avec fébrilité
Un pas... un tout-petit pas, pas de quoi trébucher,
Tu tends la main... on la prend on la serre affectueusement
On t'offre enfin un lien... une chaleur humaine.
Et toi petite étoile scintillante,
Tu en fais quoi ?
Tu ne sais pas comment on fait pour donner de l'affection, de la tendresse, de l'amour
Parce que tu n'as jamais fait, tu n'as jamais osé
Mais tu essaies... et recommences sans cesse.
Tu as peur... tu as froid
Pourtant tu essaies
Tu tombes... Tu trébuches... Tu plies... mais tu ne cèdes pas
Tu voudrais tant... voir enfin briller ton cœur,
Tellement... vivre au présent, vivre maintenant.
Alors tu te réfugies, tu te menottes
Là où l'on ne peut t'atteindre, où l'on ne te cherchera pas,
Parce que tu as peur... des nouvelles blessures du cœur.
Tu es si minuscule... et parfois tellement éclatante,
Si petite... sans amis... sans soleil pour te réchauffer.
Un astre mort, sans vie...
Dans cet univers...
Et toi petite étoile
Tu as fait quoi? rien...
Cherché ta vérité? dans l'insouciance...
Celle qui est cachée? mais perceptible...
La partager? avec qui... et comment...
Mais la peur... cette terreur intrinsèque,
Celle qui s'agrippe à tes tripes, te faisant frissonner,
Elle s'est infiltrée par mégarde, sans bruit.
S'est emparée de ton âme, de ton sourire,
se nourrissant de ta complainte,
L'a déchirée... bafouée... écrasée... humiliée...
Elle t'a fait sombrer... dans la mélancolie
Pourtant... une flamme résiste à cela,
Si tu cesses de la nourrir, elle survivra, chaleureuse...
Que tu lui interdises de te détruire ? Elle abandonnera le combat
Et retournera... au néant,
Dans l'au-delà
Et ce passé... le tien, deviendra-t-il ton présent?
Pendant si longtemps, tu te meures...
Que de ton présent... ton avenir...
A oublié qui tu étais vraiment, un être de douceur
Tu as laissé tomber ton ami, ton compagnon, ta joie de vivre,
Celui qui t'a offert sa vie, celui qui t'aime toujours en toi.
Tu as oublié... tu l'as enfoui...
Au plus profond de ton cœur...
Perdu entre le passé
Et le présent, en ayant peur de l'avenir
Pour avoir ouvert un soir, ton cœur, dans les sanglots,
Ton livre d'histoire... le livre de ta vie.
Tu as blessé... une partie de toi, une partie de celui qui te chérissait.
Tu as détruit... une partie de ton âme.
Pour avoir partagé ta solitude
Tu as menti... à toi-même, aux autres.
Tu as trahi... la vie que tu as acquise,
Pour avoir partagé
Il te reste quoi à toi? une larme, jamais essuyée.
Un vide... un immense vide sans fond
Et toujours cette peur... intrinsèque qui te ronge,
Mais faut savoir se relever... aller de l'avant,
Assumer... ses erreurs
accepter... l'inévitable
et malgré tout espérer... sans avoir peur,
Juste espérer... de vivre enfin.
S'il faut recommencer... recommence
Pour retrouver sa dignité, sa foi.
J'apprendrai alors avec le cœur,
À suivre ta route, à rire d'un baiser
Me laisserai guider en me prenant par la main
Par l'ultime vérité qu'est la tendresse
Rien n'est gagné... par avance
Rien n'est perdu... sans chercher
La route sera longue et parfois douloureuse,
Mais qui sommes-nous être humain,
Sans cet espoir... du lendemain
Celui qui survit, qui vit,
Malgré l'éclair et la pluie, en attendant les beaux jours.
Qui sommes-nous pour refuser ? Cette main... ce lien
Qui sommes-nous pour refuser ? Une seconde chance
On sait si bien ....... Qu'on est humain
Jean louis
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